Nous avons marché le long des sentiers
Des sentiers
Parmi nous, certains sont tombés
Et tous les autres, que deviennent-ils ?
Que deviennent-ils ?
Nous sommes prisonniers de l’inutile
Derrière nous, campagnes et villages
Ensevelis sous le lierre sauvage
Où seul un chien peut-être vit tranquille
Vit tranquille
Nous sommes prisonniers de l’inutile
Nous sommes prisonniers
Des liens
Qui nous attachent
Et nous souffrons
Dans notre cœur
Comme une tache
Quelque chose
Qui grandit
Et qui se cache
Nous sommes prisonniers
Des liens
Qui nous attachent
Quelques croix sont plantées sur le chemin
Le chemin
Que les bourreaux montrent de la main
Disant : « De l’autre monde, que reste-t-il ? »
Reste-t-il ?
Nous sommes prisonniers de l’inutile
Au-delà de nous, dans le ciel de plomb
Y a-t-il un Dieu, quelqu’un, nous l’appelons ?
Nous oublier, comment le pourrait-il ?
Pourrait-il ?
Nous sommes prisonniers de l’inutile
Nous sommes prisonniers
Des liens
Qui nous attachent
Et nous souffrons
Dans notre cœur
Quelque chose
Qui grandit
Et qui se cache
Nous sommes prisonniers
Des liens
Qui nous attachent
Prisonniers de l’inutile
Prisonniers
Prisonniers
jeudi 16 juillet 2009
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