Il faudra bien qu’on pense un jour
Aux enfants qui poussent dans les tours
Sur les trottoirs, sous les néons
Ceux qu’on ramasse dans les cartons
Où sont les vastes terrains vagues
Tout est silence
Les murs de briques, les tas de sable
De mon enfance
Les enfants nus, visage de charbon
Suivant les sentiers dans la grisaille
De nos maisons de France
J’y pense maintenant
Puisque ça n’a plus cours
Que seuls les chiens restent
Au fond des cours
Et que les écoliers
Pareil aux écolières
On leur met le collier
Et que les écoliers
Pareil aux écolières
On leur met le collier
Il faudra bien qu’on pense un jour
Aux enfants qui poussent dans les tours
Sur les trottoirs, sous les néons
Ceux qu’on ramasse dans les cartons
Où sont les vastes terrains vagues
Tout est silence
Les murs de briques, les tas de sable
De mon enfance
Les enfants nus, visage de charbon
Suivant les sentiers dans la grisaille
De nos maisons de France
J’y pense maintenant
Puisque ça n’a plus cours
Plus d’importance
Qu’on est devenu sourd
Et que les écoliers
Pareil aux écolières
On leur met le collier
Les enfants nus, visage de charbon
Suivant les sentiers dans la grisaille
De nos maisons de France
J’y pense maintenant
Puisque ça n’a plus cours
Plus d’importance
Qu’on est devenu sourd
Et que les écoliers
Pareil aux écolières
N’ont plus la moindre chance
Que l’on avait hier
Et que les écoliers
Pareil aux écolières
N’ont plus la moindre chance
jeudi 16 juillet 2009
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