A quoi sert le passé ?
Les hommes, les bêtes qu’ont a vus
Fontaines qu’on a bues
Tout est toujours menacé
La borne sur le fossé
Combat à mains nues
Même la pierre s’est effacée
Tous les noms étaient enlacés
Sous la pluie fine et glacée
Même le chêne sera couché
Entre deux fleurs séchées
Tandis que je m’en vais marcher
Vers le futur
Caricature
Comme l’écorce est au fruit
De ce qui fut
De ce qui fuit
De ce qui fut
Une rivière enchantée
Une rivière
Le merle et la grive ont chanté
Qui donc les a entendus ?
Dans le jardin, dans le verger
Si chacun fut pâtre ou berger
Quelque chose a bien dû changer
Oh, qu’on ne reconnaît plus
A quoi sert le passé ?
Les hommes, les bêtes qu’ont a vus
Nos jouets maintenant sont brisés
A quoi sert de s’être connu ?
A quoi sert de s’être aimé ?
Si tout ça sans nous continue
Même la pierre s’est effacée
Là où ils s’étaient embrassés
Où ils s’étaient dit tout
Y a t il un chêne encore debout ?
Entre deux fleurs séchées
Tandis que je m’en vais marcher
Vers le futur
Vers l’ossature
Comme l’écorce est au fruit
De ce qui fut
De ce qui fuit
De ce qui fut
Une rivière enchantée
Une rivière
Y a-t-il la moindre trace de boue ?
Se sont ils aimés debout ?
Dans les soieries et les tissus
Qu’il parle celui qui l’a su
Que tout se dissout, tout s’est bu
Comme une coupe de ciguë
Dans les soieries et les tissus
Qu’il parle celui qui l’a su
Mais tout s’est dissout
Jusqu’aux ors de Mysore
Jusqu’au rivage de Cebu
Jusqu’aux ors de Mysore
Qu’il parle celui
Mais tout s’est dissout
Dans les soieries et les tissus
Comme une coupe de ciguë
Mais tout s’est dissout
Dans les soieries
Comme une coupe de
Comme une coupe de ciguë
Comme une coupe de
jeudi 16 juillet 2009
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