Face aux grandes étendues
Il a marché longtemps
Il a peut-être connu
Ton masque éclatant
Soleils et firmaments
Qui forcent le respect
Spectre revenant
De la vallée de la paix
De la vallée du doute
Il a marché tête nue
Continué la route
Face aux grandes étendues
Où le pire est à craindre
Le meilleur derrière soi
Dans le jour qui va poindre
Sur la vallée de la soie
Tipis en totems
Masques éclatants
Dans la vallée de la peine
Où le doigt de l’ombre s’étend
Il a marché quand même
Il a marché longtemps
Quand les crépuscules reviennent
Il sait ce qui l’attend
Dans la vallée de la paix
Des cavaliers s’avancent
Nuage dans lequel il s’enfonçait
Désespoir de tout ce que l’on sait
Laissez venir, laissez passer
Ceux dont l’amour s’est renversé
Vallée de larme ou vallée de lait
Où ne peut que séjourner (…)
N’importe quel taudis
Où la plante a pu prendre
Le fruit a mûri
La racine s’étendre
Cratères en volcans
Il a payé son dû
Sable sous les paupières
Cimes descendues
Face aux grandes étendues
De la misère humaine
Tous les muscles tendus
Et le tympan qui saigne
Dans la douleur qu’il fait sienne
Il a quand même obtenu
Des astres qui nous mènent
Que la vallée soit nue
Dans la vallée de la paix
Des cavaliers s’avancent
Laissez venir, laissez passer
Ceux dont l’amour s’est renversé
Vallée de larme ou vallée de paix
Où ne peut que séjourner (…)
N’importe quel taudis
Où la plante a pu prendre
Où le fruit a mûri
La racine s’étendre
Dans la vallée de la paix
Les chevaux s’embrassent
Où l’herbe ne meure jamais
Quand les cavaliers passent
Dans la vallée de la paix
Où les chevaux s’embrassent
Où l’herbe ne meure jamais
Quand les cavaliers passent
Où les chevaux
Où les chevaux
Où les chevaux s’embrassent
Dans la vallée
Où les chevaux s’embrassent
Où les chevaux
Où les chevaux
jeudi 16 juillet 2009
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