Quand une femme
Se lève le matin
Fait chauffer de l’eau
Regarde ses mains
Sort sur le devant
De son bungalow
Peut-être alors elle se souvient
Des choses inconnues
Qu’elles avaient oubliées
Comme un papier plié
Sous un petit coussin
Doux comme un mocassin
Se lève le matin
Fait chauffer de l’eau
En regardant au loin
Si le temps sera beau
S’il pleuvra demain
Ce sont des choses inconnues
Qu’elle avait oubliées
Comme un papier plié
Doux comme un oreiller
Celui-là, celui-là même
Où si longtemps avant
Quelqu’un avait écrit
La fin de ce poème
De ce récit
Fait couler de l’eau
Le long de ses reins
Le long de son dos
Et puis se souvient
Comme un papier plié
Sous un petit coussin
Doux comme un mocassin
Ce sont des choses inconnues
Qu’elle avait oubliées
Comme un papier plié
Sous un petit coussin
Ce sont des choses inconnues
Qu’elle avait oubliées
Une soucoupe toute émailléeQu’un rayon fait briller
jeudi 16 juillet 2009
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