Aimés, aimés
Aimés, aimés
Ce monde est celui de la dérision
On substitue le mal au bien
Sur les écrans la haine a le goût du pain
Les rejetés sont légions
Et plutôt que de chercher l’absolution
Dans l’amour, l’évangile, la compassion
On préfère laisser le sol en friches
Dirigeants qui pillent, dirigeants qui trichent
Mensonge aux foules assagies
Sur l’assiette au beurre le temps s’enfuit
Comme brûle la flamme d’une bougie
Mensonge aux foules, démagogie
On voudrait refaire le monde
On voudrait la puissance d’une bombe
Que tous ceux qui nous parlent de lendemains
Se méfient de nos rires assassins
Mensonge aux foules assagies
Dans une gigantesque hémorragie
Dans laquelle plus personne ne réagit
Bel opium du peuple devenu simple tabagie
Quand nous aurons tout pris, tout vaincu
Que les poètes entre tous seront connus
Et l’homme libre enfin de tout chantage
Découvrant l’amour comme le seul visage
Alors nous serons tristes et peut-être inquiets
De ce que nous redoutions en secret
Que différents de nos aînés, nous ne sommes pas
Et nous dirons peut-être pourquoi pas
Mensonge aux foules assagies
Puisque c’est de trahison qu’il s’agit
Nous serons tous alors peut-être, par magie
Aimés, aimés
Aimés, aimés
Aimés, aimés
jeudi 16 juillet 2009
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