Chevelures des fenêtres fermées des chambres d’Asie
Papier des murs des chambres des hôtels moisis
Chevelures des rideaux déchirés, des néons tristes
Et plus rien d’autre pour te prouver que tu existes
Et plus rien d’autre pour te prouver que tu existes
Non, plus rien d’autre pour te prouver que tu existes
Chevelures des fenêtres fermées des chambres d’Asie
Papier des murs des chambres des hôtels moisis
Chevelure immobile et chaude des longues nuits
Draps mouillés de tous les cris des odeurs du temps qui fuit
Chambres d’Asie
Retournes-y
La nuit le jour
Murs moisis
Peau de velours
Chevelures des fenêtres fermées des chambres d’Asie
Papier des murs des chambres des hôtels moisis
Chevelure immobile et chaude des longues nuits
Draps mouillés de tous les cris des odeurs du temps qui fuit
Chevelure des rideaux tirés des fenêtres closes
Le reflet dans les glaces des murs des corps qui reposent
Bruit des clés des barreaux des portes de fer
Le couloir allumé le jour et la nuit comme en en enfer
Comme en enfer
Mais comment faire
Retournes-y quand même
Murs moisis
Où l’on te dit qu’on t’aime
Chevelures des fenêtres fermées des chambres d’Asie
Papier des murs des chambres des hôtels moisis
Souvenir inutile et triste des longues nuits
Et mordre dans les draps des chambres d’Asie
Comme on mord dans un fruit
Chambres d’Asie
Retournes-y
Un jour ou l’autre
Emmènes-y
La peau d’un autre
Papier des murs des chambres des hôtels moisis
Chevelure immobile et chaude des longues nuit
Et mordre dans les draps des chambres d’Asie
Comme on mord dans un fruit
Chevelures des fenêtres fermées
Papier des murs des chambres
Chevelure immobile et chaude
Draps mouillés de tous les cris
Chevelure des rideaux tirés des fenêtres closes
Le reflet dans les glaces des murs
Bruit des clefs des verrous des barreaux
Les couloirs allumés les jours et la nuit
Papier des murs des chambres
jeudi 16 juillet 2009
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