C’était un soir d’orage
Il a frappé à ma fenêtre
Je venais d’écrire quelques pages
Sur le destin de tous les êtres
Qui vivent, qui dorment et qui mangent
Ne se sont pas aimés jusqu’au Gange
Depuis l’antiquité
Moi-même elle vient de me quitter
Alors il s’est assis
C’était comme ça, c’était ainsi
On était frère depuis quelques heures
C’est là qu’il a sorti ses outils
Il a dit : veux-tu la richesse
Etre connu jusqu’au Gwanshee
Au lieu de ta purée de détresse
De tes mains pleines de cambouis ?
Je vois son visage enfin
Avec deux crochets pour les mains
Des trous à la place des yeux
Je me suis vu dans le miroir
J’ai dit : je veux la fortune et la gloire
Ici, demain ou maintenant
Il a dit : signe, en me tenant
D’aucun éternel passant
Je serai Jules Vernes ou Maupassant
C’est un pacte avec mon sang
Pacte signé avec mon sang
On a du parler toute la nuit
Puis voilà le jour qui luit
Je vois son visage enfin
Mi vagabond mi musicien
Priez pour notre salut
C’est le parchemin qu’il m’a lu
C’était un soir d’orage
Il a frappé à ma fenêtre
Je venais d’écrire quelques pages
Sur le destin de tous les êtres
Je serai Jules Verne ou Maupassant
C’est un pacte avec mon sang
C’est un pacte
jeudi 16 juillet 2009
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