Dans un jardin que je sais
Comme une ombre venait
De longs cheveux sur elle
Et moi je me disais mon dieu
Que je revive
Une fois elle a choisi
Dans le creux de sa main
Quelque chose comme un fruit
Quelque chose comme un fruit
Et moi je me suis dit
Mon dieu que je revive
Que je sois cette mûre
Cette simple cerise
Accrochée contre un mur
Et qu’elle me voit
Par sa paume attrapée
Je resterai sans voix
Par sa lèvre touchée
Nous nous sommes retrouvés
Dans le mitan du lit
C’est ce que j’avais rêvé
Dans les contes et légendes
Alors je me suis dit
Mon dieu qu’elle m’entende
Que je sois cette ramure
Cette simple cerise
Accrochée contre un mur
Et qu’elle me voit
Par sa paume attrapée
Je resterai sans voix
Par sa lèvre mordue
Mais ce jardin, c’est ma rue
Près de chez moi
Peut-être m’avez-vous vu
Me tourner vers quelque chose
Mon dieu me dire
Si je pouvais la suivre
Etre ce buisson de roses
Vers lequel elle se tourne
Où son regard se pose
Et dont elle se détourne
Pour autre chose
Et dont elle se détourne
Pour autre chose
Etre ce buisson de roses
Etre ce buisson
jeudi 16 juillet 2009
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire