Depuis bien longtemps déjà, j’ai cessé d’écrire
Cesser de lever les yeux, cessé de relire
Dans le parc devant la grille, les hommes arrivent
Et juste une trace de pas le long des rives
Juste une trace de pas le long des rives
Depuis bien longtemps
Je ne dirige plus les musiciens
Depuis bien longtemps
Laissé pendu l’habit de magicien
Dans le parc devant la mer
Les robes blanches
Enfants fragiles comme du verre
Jouent sous les branches
Enfants fragiles comme du verre
Jouent sous les branches
Est-ce ainsi que les hommes meurent ?
Et leur parfum au loin demeure
Et leur parfum au loin demeure
Depuis bien longtemps déjà j’ai cessé de vivre
De toucher du bout des doigts la tranche des livres
Dans le parc devant la rive des bruits étranges
Un bruissement d’aile lumières cheveux des anges
Le bruissement des ailes les lumières les cheveux des anges
Depuis bien longtemps déjà le seul souvenir
D’une miette de vie encore que je respire
Dans le parc devant l’allée le vide immense
Le bruit des pas sur le gravier de mon enfance
Bruit des pas sur le gravier les ombres dansent
Est-ce ainsi que les hommes meurent ?
Et leur parfum au loin demeure
Et leur parfum au loin demeure
Est-ce ainsi que les hommes meurent ?
Et leur parfum au loin demeure
Et leur parfum au loin demeure
jeudi 16 juillet 2009
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