Il n’y aura plus de trains dans les gares
Le jour où tu voudras partir
Au milieu d’enfants endormis
Dans les jardins, dans les lits
Il n’y aura plus d’avions dans les airs
La ville sera comme un désert
Rien que des enfants enlacés
Pour t’empêcher de passer
En attendant que les incendies
Et le bruit de ville s’éteignent
Tu mettras de l’eau sur le front
De ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d’enfants endormis
Et d’oiseaux tombés du nid
Il n’y aura plus de fleurs sur les tables
L’enfant posera son cartable
La tête dans les mains pour pleurer
Il t’entendra t’éloigner
Il faudra bien qu’un jour,
Tu te souviennes
De cette ville qui fut la tienne
Avec ses enfants endormis
Sur le marbre des fontaines
En attendant que les incendies
Et le bruit de ville s’éteignent
Tu mettras de l’eau sur le front
De ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d’enfants inconnus
Et de loups, de chiens perdus
Il faudra bien qu’un jour,
Tu te souviennes
De cette ville qui fut la tienne
Avec ses enfants endormis
Sur le marbre des fontaines
En attendant que les incendies
Et le bruit de ville s’éteignent
Tu mettras de l’eau sur le front
De ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d’enfants endormis
Et d’oiseaux tombés du nid
Au milieu d’enfants endormis
Et d’oiseaux tombés du nid
mercredi 15 juillet 2009
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