mercredi 15 juillet 2009

Le jour où tu voudras partir

Il n’y aura plus de trains dans les gares
Le jour où tu voudras partir
Au milieu d’enfants endormis
Dans les jardins, dans les lits

Il n’y aura plus d’avions dans les airs
La ville sera comme un désert
Rien que des enfants enlacés
Pour t’empêcher de passer

En attendant que les incendies
Et le bruit de ville s’éteignent
Tu mettras de l’eau sur le front
De ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d’enfants endormis
Et d’oiseaux tombés du nid

Il n’y aura plus de fleurs sur les tables
L’enfant posera son cartable
La tête dans les mains pour pleurer
Il t’entendra t’éloigner

Il faudra bien qu’un jour,
Tu te souviennes
De cette ville qui fut la tienne
Avec ses enfants endormis
Sur le marbre des fontaines

En attendant que les incendies
Et le bruit de ville s’éteignent
Tu mettras de l’eau sur le front
De ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d’enfants inconnus
Et de loups, de chiens perdus

Il faudra bien qu’un jour,
Tu te souviennes
De cette ville qui fut la tienne
Avec ses enfants endormis
Sur le marbre des fontaines

En attendant que les incendies
Et le bruit de ville s’éteignent
Tu mettras de l’eau sur le front
De ceux que tu aimes et qui saignent
Au milieu d’enfants endormis
Et d’oiseaux tombés du nid

Au milieu d’enfants endormis
Et d’oiseaux tombés du nid

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