Sous leur crâne en poussière
On dirait qu’ils sont fiers
De leurs idées
Sur leurs chevaux rayés
Les canons enrayés
De la beauté
Vivent les hommes
N’oubliez pas non plus
Qu’on ne reconnaît plus
Ses amis
Les rides entrecroisées
Le visage froissé
De brebis
Vivent les hommes
Ils ont petits, grandis, démesurés
N’essayez de les mesurer
Ils ont des horizons
Plus hauts que des maisons
De dix étages
Et bien plus hauts que les nuages
Ils ont des horizons
Plus hauts que des maisons
De dix étages
Et bien plus hauts que les nuages
Le chagrin les domine
Comme un vieux puits de mine
Abandonné
Les profonds souterrains
Qui leur creusent les reins
Condamnés
Vivent les hommes
Chaque jour affairés
Le long des voies ferrées
De banlieue
Les voilà qui s’installent
A table, les mains sales
Vivent les hommes
Ils ont petits, grandis, démesurés
N’essayez de les mesurer
Ils ont des horizons
Plus hauts que des maisons
De dix étages
Et bien plus hauts que les nuages
Ils ont des horizons
Plus hauts que des maisons
De dix étages
Et bien plus hauts que les nuages
mardi 14 juillet 2009
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