jeudi 16 juillet 2009

Chaînes

Otez-moi ces chaînes que je vois la ville
Que je connaisse encore ces reines de beauté
Qui défilaient la nuit sur des chars allumés
Tandis que des capsules de bramas éventés
Jonchaient le macadam dans l’asphalte incrusté
Comme autant de médailles qui les auraient tentés
Comme autant de médailles
Otez-moi ces chaînes que je vois la ville

Otez-moi ces chaînes
Que je redonne goût
A ce que je goûte
Que je vois la chenille
Au dessus de (…)
(…)
De ce monde tout à côté
Et les millions de familles
Se glisser

Otez-moi ces chaînes que je vois les eaux
Que je connaisse encore la mer démontée
Où je me suis baigné dans les docks et les ports
Couvert de (…) aux lèvres ciselés
Comme l’or des incas que l’on voit ruisseler
Jusqu’au (…) que l’on voit ruisseler
Otez-moi ces chaînes que je connaisse encore

Otez-moi ces chaînes que je les vois danser
Ces reines de la nuit sur leurs chars entrelacés
Couvertes de pierres et de rubis et de satin moiré
(…) ils se soulèvent dans le jour va monter
(…) ils soulèvent dans le jour

Otez-moi ces chaînes que je les vois qui se promènent
Otez-moi ces chaînes que je les vois qui se promènent
Dans le jour qui se lève, qui s’est déjà levé
Dans le jour qui se lève

1 commentaire:

vandemussy a dit…

"Comme l’or des incas que l’on voit ruisseler
Jusqu’au (…) que l’on voit ruisseler"
je pense que c'est "Jusqu'au krakatoa.."